Ivresse Ascentionnelle

Ivresse Ascentionnelle

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Pic Sanctus

 

Le Pic de Ger, culminant à 2613m au dessus de la station de Gourette, est l'un des sommets mythique des Pyrénées Atlantiques. Erigeant fièrement ses parois abruptes et austères, qui se reflétent dans le v 

 

Distance : 11 km  /  Dénivelé : +1210 m  /  Durée AR : 07h00  /  Niveau : T3

 

Notre sortie du 04 Août 2018...

 

C'est sous une belle journée d'été que nous avons décidé de partir à l'assaut de cette cime paraissant au premier abord c

 

Et en images, c'est là...

 

Accès

 

De Laruns, rejoindre Gourette par la RD918. Traverser le bas de la station et immédiatement en sortie de la grande épingle, prendre à droite pour longer l' Esplanade du Valentin et rejoindre le parking situé à proximité de la retenue d'ea et, des terrains de tennis sous le gite d'étape. 

 

Itinéraire

 

00h00 - Parking Gourette (alt 1359 m) 
Après avoir stationné sur le parking, s'élever en rive droite du ruisseau "Le Valentin" par le GR10 en direction du sud-est jusqu'à rejoindre le Bois de Saxe. En forêt, traverser le ruisseau au biais d'une passerelle et passer en rive gauche où la pente s'accentue avant de se radoucir une fois parvenue dans les prairies d'estive. Poursuivre sur le GR10 pour dépasser les cabanes du Plaa de Batch et rejoindre celles de Coste de Goua (1664 m).

 

01h10 - Cabanes de Coste de Goua  (alt 1664 m) 

Traverser le ruisseau le Valentin pour remonter au biais d'une sente bien marquée les pentes herbeuses soutenues situées sous les Néras en rive droite du ruisseau de Louesque. A la cote de 1995 m, la sente traverse le ruisseau et continu de s'elever progressivement en suivant le cours d'eau jusqu'au premier lac de Louesque (2280 m).

 

 

02h30 - Lac de Louesque  (alt 2280 m) 

Au premier lac de Louesque, poursuivre de façon évidente sur le sentier qui suit le vallon pour rallier le dernier lac situé sous le col de Louesque. Sur ce tronçon la pente est très douce, voir quasi plane. Après ce dernier, remonter au biais du même sentier le versant nord du Pic Sanctus jusqu'au sommet (2482 m).

 

 

03h40 - Pic Sanctus (alt 2482 m) 

Au sommet du Pic Sanctus, redescendre par une trace plus ou moins visible la crête Sud, légèrement escarpée, en direction d'une antécime cotée à 2425 m. Peu avant d'atteindre celle-ci, bifurquer vers l'Est et suivre la sente plus marquée qui la contourne en devers pour rejoindre le col d'Uzious (2236 m). Prudence, sur ce tronçon le terrain est assez délité.

 

 

04h15 - Col d'Uzious (alt 2236 m) 

Au col, emprunter le sentier bien marqué qui mène aux Lacs du Lavedan (2179 m) et d'Uzious (2115 m) qu'il longe en rive droite. Passé le Lac d'Uzious et le replat de son exutoire, la sente plonge dans la roche au long d'une conduite forcée et d'une cascade. Bien qu'aménagé par des marches taillées dans la roche, ce tronçon, plutôt exposé et très raide, suscite de poser les mains et peu se révéler délicat pour des novices. Au pied de la difficulté, prendre quelques minutes pour visiter la machinerie des anciennes mines de fer et de plomb argentifère (2020 m) exploitées en 1877.

 

 

05h20 - Machinerie des Mines (alt 2020 m) 

De la salle des machines, poursuivre sur la sente bien marquée en rive gauche du ruisseau "Le Valentin". On croise à plusieurs reprise des vestiges miniers tels que des godets de transport, des anciens rails permettant leur transport ainsi que des tronçons de conduite forcée qui servait au refroidissement des machines. Dépasser les cabanes ruinées de Congues (1855 m) et rejoindre celles de Coste de Goua pour retrouver le GR10 de montée qui ramène, par delà du Bois de Saxe, au parking de Gourette.

 

 

06h30 - Parking Gourette (alt 1359 m) 

 

 

 

Cotation et difficultés

 

L'ascension du pic Sanctus est une randonnée cotée en T3 (randonnée en montagne exigeante) en raison du passage au long de la conduite forcée au retour. Si l'itinéraire n'envisage qu'un aller-retour par les lacs de Louesque, une cotation T2 est plus propice par beau temps et en l'absence de neige. Sur l'ensemble de l'itinéraire, la trace est relativement bien marquée hormis sur quelques tronçons où elle se veut plus discrète. Prudence sur le passage de la conduite forcée qui malgré un aménagement de marches taillées dans la roche se veut exposé. Ce dernier pourrait se révéler bloquant pour des novices. Une météo sûre est indispensable pour son franchissement que nous déconseillons par temps humide. Le contournement de l'antécime en versant Sud-Est du Pic Sanctus suscité également un peu d'attention en raison de la pente et du devers de la sente sur terrain délité. 

 

Nos avis et conseils

 

Voilà une bien belle idée de randonnée où les yeux s'emerveillent au gré d'estives jouxtées de fleurs et de nombreuses perles lacustres à la croisée. Le paysage est superbe et le clou du spectacle se trouve bien une fois en cime avec une magnifique vue plongeante sur les lacs de Lavedan et d'Uzious. On se focalisera également sur les Gabizos, si fascinant, ainsi que sur une miltitude de cimes qui font grande envie.

En famille, attention toutefois aux enfants qui devront longuement marcher pour faire cette randonnée et pourraient se décourager bien vite.  L'eau, présente tout au long du parcours, amène son lot de fraicheur sous la chaleur bien que l'onbre soit souvent en défaut sur le vallon perché des lacs de Louesque. Comme souvent en montagne, il serait imprudent de s'aventurer en ces lieux sous une météo incertaine en raison de la longueur de l'itinéraire au besoin d'un repli d'urgence. 

Côté équipement, des chaussures de randonnées classiques ou des beskets de trail suffisent amplement. 

 

La curiosité

 

les mines topo

 


19/04/2020
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Cova Bastera

RETOUR

 

                 Situation :  Villefranche de Conflent (66)                Durée : 45 min de visite (guide audiophone)

                 Développé : 512 m                                                      Altitude : 1490 m

                 Profondeur : 60 m                                                       Difficultés : marches d'escaliers

 

Lien vers réservation, tarifs et horaires de visite :

 

Site officiel de la Cova Bastera

La Cova Bastera, autrement dénommée la « préhisto grotte », est la partie préhistorique et historique de l'immense réseau Fuilla - Canalettes atteignant plus de 26 km de développé. Unique grotte fortifiée d'Europe, elle se visite en famille grâce à un aménagement original et animé, véritable voyage dans le temps à travers les siècles. Car en effet, l'historique retracé sur cette cavité de 512 m couvre autant l'ère paleolithique que l'époque contemporaine.

Inscrite le 7 juillet 2008 au patrimoine mondial de l'Humanité par l'UNESCO,

 

Le 7 juillet 2008, l’UNESCO a inscrit au Patrimoine mondial de l’Humanité un ensemble de fortifications situées à Villefranche-de-Conflent (Pyrénées-Orientales), comprenant l’enceinte de Villefranche-de-Conflent, la citadelle du fort Liberia et l’ensemble de la cova Bastera (cova = grotte en catalan), créées grâce au génie du maréchal de Vauban pendant la seconde moitié du XVIIe siècle. Toutefois, l’intérêt historique de la grotte remonte bien au-delà de sa fortification par Vauban. Elle renferme en effet des messages venus des temps passés qui, sans être aussi spectaculaires, n’en ont pas moins une grande valeur. Nous avons cherché à le rappeler à travers nos observations et les publications dont la grotte fit l’objet.

 

L’inscription, le 7 juillet 2008, au Patrimoine mondial de l’Humanité de l’ensemble fortifié de Villefranche-de-Conflent, réalisé par Vauban au cours de la seconde moitié du XVIIe siècle a réorienté notre attention sur la cova Bastera que nous parcourions depuis des décades sans nous attarder sur son intérêt historique. Aujourd’hui, rendue accessible à tous grâce à son aménagement, la grotte met en relief les talents des aménageurs qui surent transformer une cavité naturelle en forteresse souterraine avec casemate pour les canons. En la parcourant avec un autre regard à travers les descriptions laissées par des auteurs, nous nous sommes rapprochés des messages antérieurs à l’usage guerrier que voulaient en faire les hommes du XVIIe siècle, pour retrouver les tracés énigmatiques laissés par les Magdaléniens et authentifiés par les archéologues du XXe. L’ensemble confère à la cova Bastera un intérêt particulier dans l’histoire du monde souterrain des Pyrénées-Orientales, qui mérite d’être souligné. ?

 

La visite du 01/05/2018, en images : 

 

Fiche cavité

 

Localisation

La grotte de Fontrabiouse se situe peu au dessus du villa

 

La visite guidée durent entre 45 min et 1h. En période estivale, il est préférable de réserver par avance.

 

Equipement

S'agissant d'une grotte entièrement équipé pour le grand public, aucun équipement spéléo n'est à prévoir. Seul un gros pull ou un gilet est conseillé, la température à l'intérieur de la grotte étant à la constante de 14°C toute l'année.

Topographie

La grotte de Fontrabious

 

 

1920 En 1920, la description de la grotte prend sa place dans le roman de

 l’Infante , que Louis Bertrand[1]a consacré à la conspiration de Villefranche de 1674 ourdie par les partisans de l ’Espagne pour libérer le Roussillon de la présence française. Il y met en vedette « l e n o m d ’ I g n è s d e L l a r q u e l ’ i l l u s t r e académicien a voulu rendre sympathique mais qui reste entaché de trahison enver s sa famille et son pays. » « Dans le cadre d’une situation de plus en plus tendue entre la France et l’Espagne, le roi de France chargea M . L e B r e t l i e u t e n a n t g é n é r a l d e s armées de réaliser une inspection des fortifications de Villefranche et de la c o v a B a s t e r a . » La description qu’il donne, en dehors de quelques exagérations, est tout à fait conforme à la réalité des lieux. « On accédait à la grotte par une ouverture basse dissimulée dans le fossé des remparts et que fermait une porte massive toute bardée de verrous et de serrures. Précédés et suivis par des soldats qui portaient des torches, les visiteurs pénétrèrent dans un long couloir escalier montant pratiqué sous la roche St Jacques qui domine Villefranche côté du sud. » « De temps en temps il fallait s’arrêter sur les marches étroites pour ouvrir de nouvelles portes avec des clés pesantes comme des haches d’abord a g e » . Il s’agit de portes à bascules (photographie 1) trois au total. « Un palier se creusait derrière la porte. Puis de nouvelles marches aussi roides qu’une échelle, se dressaient dans les ténèbres et l’ascension semblait devoir ê t r e i n t e r m i n a b l e . » Les 124 marches existent toujours et demeurent le seul moyen de pénétrer dans la grotte (photographie 2). « E n f i n l e s i n s p e c t e u r s parvinrent au sommet de la montée, traversèrent une sorte de vestibule et ils se trouvèrent dans une vaste salle en rotonde, à la voûte formée de stalactites aux parois hérissées de cristaux et d’efflorescences calcaires qui scintillaient et qui resplendissaient aux lueurs vacillantes des torches. Les pendentifs des voûtes semblaient des lustres géants avec leurs collerettes irisées et leurs pendeloques prismatiques. Dans les parois rugueuses des niches naturelles se creusaient comme

des étagères ou des buffets de parade: des blocs bizarres se bombaient en console avec des pieds contournés et des tablettes de marbre qui paraissaient attendre des candélabres et des girandoles de bougies. » « Monsieur Le Bret tout ébahi s’exclama "quel beau salon!" et décida sur le champ d’y donner un bal. Un bal auquel allait participer Ignès de Llar qui au bras de son amant M. de Parla, lieutenant du roi, quitta subrepticement le bal (figure 2) pour s’éloigner dans l’obscurité de la grotte. » « Après avoir traversé les couloirs presque trop étroits pour la garde et la plateforme aux meurtrières, par où soufflait le vent frais de la nuit, ils gagnèrent l’autre grotte, dont la partie antérieure seulement avait été aménagée en buffet. Par-delà la zone illuminée, dans une pénombre fantastique, ils se dirigèrent vers le fond de l’énorme cavité rocheuse. Le sol, mou et crevassé, était couvert d’une écume blanchâtre, pareille à de la neige fondante. Il y avait des descentes brusques et glissantes de sorte que la jeune fille embarrassée par ses atours eut beaucoup de peine à atteindre une sorte de banc naturel, un affleurement de calcaire où ils s’assirent, l’un à côté de l’autre. Tout près d’eux, creusée dans la paroi de la grotte il y avait une petite auge, où, sur une couche de graviers, filtrait l’eau d’une source glacée. »

1975 En 1975, dans la revue Conflent [3], l’abbé Albert Cazes en donne la description suivante: « C’est une immense grotte naturelle située hors des remparts, au sud de la ville, dans la montagne de Badabany ou de Saint Jacques; les circonstances ont poussé les Français à la

 

 

fortifier et en faire une casemate. En 1674, lors de la fameuse conspiration, elle devait en effet cacher 200 miquelets (maquisards) qui eussent prêté main-forte aux insurgés de la ville, aux premiers coups de feu. Mais le complot échoua et Villefranche est demeurée française. Devenue à l’occasion officine de faux-monnayeurs, si l’on en croit les récentes trouvailles accusatrices, cette grotte a surtout l’avantage de recéler quelques traces de peintures préhistoriques dont une de forme animale et des échantillons de gravures se rattachant au type schématique linéaire si abondants sur les rochers de nos montagnes. »

1977 Nous reprenons la description de la grotte en 1977, sous le nom de Spelunque[4] : « L’ e n t r é e n a t u r e l l e d e la grotte qui mesure dix mètres de large sur douze mètres de hauteur, est située sur la rive gauche du Cady au niveau de son confluent avec la Têt. Elle est entièrement obturée par une muraille fortifiée. L’arc plein cintre de plusieurs mètres de hauteur qui ferme la grotte

est surmonté par une muraille percée par deux ouvertures en creux, bouches de tir des pièces d’artillerie destinées à couvrir les venues des ennemis par l’est et le sud et trois meurtrières

 verticales de part et d’autre et e n t r e l e s d e u x o u v e r t u r e s e n c r e u x » (photographie 3). « Un couloir d’accès de vingt-deux mètres de dénivellation et cent vingtquatre marches, interrompu par trois portes fortifiées, aujourd’hui disparues,

donne accès à l’intérieur de la grotte ( photographie 2) . Il permet de rejoindre la salle située derrière la muraille fortifiée de l’entrée naturelle. L’entrée du couloir s’ouvre dans la paroi nord du fossé sud de la ville où passe aujourd’hui la N116. C’est à l’heure actuelle le seul moyen d’accès à la grotte aménagée sous le nom de Préhistogrotte. La grotte est dans la commune de Cor neilla-de-Conflent. »

 

 

2008 En 2008, Joan Borras [5] la décrit et donne un plan précis dans « El Conflent subterrani, Cova de Fuilla Canalettes, la cova mes gran de Catalunya 26.5 km » (figure 3) .

« La grotte est formée par deux couloir s per pendiculaires l’un de direction sud-nord l’autre est-ouest. On accède dans la grotte par le côté ouest. On s’engage alors dans un couloir d’une dizaine de mètres interrompu par une

porte en chicane avec meurtrières qui donne accès à la salle d’Armes. Audelà, le couloir peut être assimilé à une seule et grande salle qui est fermée à son extrémité est par deux murailles fortifiées percées de quatre orifices de tir, un à l’ouest, l’autre au sud. Dans chacune s’ouvre une porte en chicane qui donne directement dans la salle fortifiée où se trouvaient les pièces d’artillerie (photographies 4 et 5) . Entre la salle d’Armes et la salle fortifiée, au niveau d’un grand carrefour, débute une galerie nord-sud de 150 m de longueur environ dans laquelle est exposée une collection de moulages de très grandes tailles de dinosaures parfaitement identifiés. Le couloir est fermé par un éboulis au centre duquel s’ouvre un puits qui donne accès au réseau de Fuilla-Canalettes de 26 km 400. »

 

 

 

Historique

 

La cova de Bastera est l'une des rares cavités à l'historique bien retracé et très complet couvrant toute la période entre le paléolithique et l'époque moderne.

 

Au paléolithique

 

C'est en 1949 que la première annonce d'une découverte de peintures rupestres préhistoriques est établie dans le "Bulletin de la Société Préhistorique de France" par l'Abbé André Glory (1906-1966), grand spécialiste de l'art rupestre et ingénieur au CNRS qui a longuement travaillé sur les gravures de la Grotte Lascaux. A son analyse, ces peintures, situées dans la galerie Nord-Sud, étaient à rattacher à l'art schématique ibérique du Chalcolithique (ou Age du Cuivre) ainsi qu'au début de l'Age de Bronze (période du néolithique couvrant de -5000 ans à - 2500 ans avant JC).

 

Or, en 1969, Jean Abélanet (prêtre et archéologue catalan, 1925-2019) poursuit les travaux menés par son prédécesseur et restitue une description plus complète des peintures de la Cova Bastera. Ayant remarqué que le niveau du sol avait été fortement remanié lors des aménagements militaires de la galerie Est-Ouest, il s'attele à examiner les parois à une hauteur supérieure à la zone humainement accessible actuelle à l'aide d'une échelle double. Dans l'hypothèse que ces travaux d'ampleur aient fait disparaitre une partie des peintures, il découvrit tout de même de nouvelles traces en quatre endroits de cette galerie dont :

- deux petits bâtonnets horizontaux peints à l’ocre rouge peints avec l’extrémité de doigts à 20m de l’escalier fortifié sur la paroi nord de la galerie et à 3m du sol actuel ; 

- deux petits bâtonnets verticaux à l’ocre rouge à 50m de l’escalier fortifié sur la paroi sud de la galerie et à 2m du sol actuel ;

- d'autres traces rouges à l’extrémité de la galerie au front de la voûte basse qui donne accès au bastion ;

- un petit bâtonnet vertical bien net à l’ocre rouge sur la face intérieure du mur ouest du bastion. 

 

position des peintures

position des peintures

Par suite, en se penchant de plus près sur les motifs indéchiffrables de la voûte basse de la galerie Nord-Sud trouvés par l'Abbé Glory, il porte une nouvelle réflexion à leur signification et précise leur datation. Ainsi, il voit à la large plaque d'ocre rouge une forme animale mais fait également le rapprochement de la peinture exécutée par la juxtaposition de points rouges à une technique connue du Magdalénien trouvée dans la grotte de Covalanas en Cantabrie. Par contre, il ne suggèrera aucune nouvelle interprétation aux disques irréguliers rouges présents comme aux tâches multipoints formées d'une dizaine de points sur 2cm de diamètre paraissant avoir été dessinés au pinceau qu'il découvre à 3m de la plaque d'ocre. A noter qu'une peinture du même type sera découverte bien plus tard, en 1982, par D. Sacchi et Ph. Vilette non loin de là.

 

plaque ocre

plaque ocre

juxtaposition de points

juxtaposition de points

Il faudra attendre 1989 pour que jean Abélanet découvre sur la grande paroi, non loin des disques rouges de la voûte basse, une constellation de projections de boules d’argile recouvertes de coulées de calcite à 4 m de hauteur. Cette découverte lui permet de confirmer l'hypothèse de l'âge magdalénien (-17 000 à - 12 000 ans avant notre ère), en faisant comparaison avec des découvertes similaires aux grottes de Roucador et des Escabasses situées dans le Lot. Cependant, même si aucun doute d'appartenance de ces expressions manuelles d'un art primitif ne vient contrer leur appartenance au Paléolithique, il conclut que l'absence de figurations d'animaux ne permet pas d'attribuer plus précisémment ces peintures à l'une des six phases d'évolution de cette civilisation.

 

Par ailleurs, Jean Abelanet signale la découverte de quelques gravures sans doute antérieures à l’ère chrétienne comme deux pentacles et un signe en soleil composé d’un cercle à 8 rayons.

 

 

A l'époque moderne

 

 

Au XVIIe siècle, une raison militaire justifie l’aménagement La Cova Bastera est célèbre au point de vue historique et militaire, en raison des luttes dont elle fut le siège entre Français et Espagnols au milieu du XVesiècle

 

 

En effet, Villefranche-de-Conflent ayant été rendue aux F rançais en 1641 lors la conquête du Roussillon par Richelieu, les Espagnols s’en emparèrent quelques années après, mais ils en furent chassés en 1654 après six jours de siège. En 1674 ils voulurent encore une fois

secouer le joug de la France. Leur plan consistait à profiter de l’ampleur de la grotte (future cova Bastera) pour y loger plusieurs troupes espagnoles qui devaient, le lendemain matin, entrer dans la ville après ouverture des portes et tomber à l’improviste sur les F rançais. Le plan échoua par la trahison de doña Iñez de Llar, fille d’un des principaux conspirateurs. Après l’occupation des Miquelets en 1674, dont le complot amena leur e xtermination, Vauban décida de f ortifier l’ouverture de la cavité, en y réalisant une « casemate à canons ». Malheureusement, il ne vit pas la fin de son projet puisqu’il mourut en 1707, l’année même où commencèrent les travaux, 33 ans plus tard.

Au XXe siècle, une raison économique de reprendre l’aménagement En 1983, M. Élie Castillo achète la grotte et réalise l’aménagement touristique de la cova Bastera. L’inauguration a lieu en mars1983 (figure 1). En 1988, son fils Bernard reprend  l’exploitation et décide d’aménager un «parcours dans le temps » finalisé en 2004 sous la désignation du « Rendez-vous des siècles ».

 

 

 

 

 

 

 

Comment a pu être réalisé l’aménagement militaire de la grotte? En regardant de plus près les aménagements nous nous sommes posé la question de savoir comment les ingénieurs militaires de Vauban avaient pu procéder. Pour assurer l’aménagement de la grotte, ils durent en effet apporter une réponse à au moins trois questions essentielles: - Fortifier par relèvement du sol l’entrée naturelle de la grotte côté est? - Creuser une galerie artificielle et remontante côté ouest? - Fortifier l’intérieur de la cavité?

À l’origine, il est probable que l’entrée est de la grotte était tout à fait comparable à celle de la grotte de Fuilla, située en bordure de la route de Sahore. À savoir: une grande ouverture de 8 à 10 m de large, haute de 10 à 15 m, encombrée d’éboulis et remontante. Pour créer la plateforme de la casemate de tir, les ingénieurs ont emprunté les matériaux du sol de la grotte et les ont repoussés vers l’entrée, contre une muraille élevée au fur et à mesure. Cette muraille constitue le mur de base de la casemate et on la voit de la route. Ces travaux ont

laissé des marques bien visibles sur le sol de la grotte. Un calcul rapide nous a montré que le volume enlevé dans la grotte semblait effectivement correspondre au volume du remplissage de l’entrée est (figure 4).

On peut imaginer que des matériaux du Néolithique et peut-être plus anciens sont ainsi accumulés sous le plancher de la casemate. Nous n’avons aucune idée de la façon dont a été creusée la galerie artificielle et remontante côté ouest.

Cela a peut-être été fait à l’explosif et les blocs détachés ont pu servir à faire les marches de l’escalier. Il est par contre évident que les fortifications intérieures ont été étudiées pour permettre des tirs croisés.

 

 

Les concrétions calcaires de Villefranche profitent d'une température permanente de 14°. Les sorties troglodytes en familles sont le grand classique après la visite de la cité. La Cova Bastera contient des dessins accomplis vers 12.000 avant notre ère. L'ensemble constitue 10 km de parcours unique en Europe, selon trois formules de visite.

 

Bibliographie

 

Spelunca n°128 décembre 2012 - Fédération Française de Sépéléologie

  

BERTRAND LOUIS (1920) :

 L’Infante.- Arthème Fayard. Paris. [2] BERTRAND, LOUIS (1982) : L’Infante.- Éditions du Chiendent (Perpignan).

 

[3] CAZES, ALBERT (1975) : Conflent, p.19.

 

[4] SALVAYRE, HENRI (1977) : Spéléologie et hydrogéologie des massifs calcaires des Pyrénées-Orientales.- Conflent, p.67.

 

[5] BORRAS, JOAN (2008) : El Conflent subterrani. Cova de Fullà - Canaletes. La cova mes gran de Catalunya 26,5 km.ICRECS (Institut Català de Recerques en Ciències Socials. Universitad de Perpinyà.Terra Nostra X.

 

[6] GLORY, ANDRÉ (1949) : L’art de la Gaule.- p.67-68. [7] ABELANET, JEAN (1969) : La Cova Bastera.- Conflentn°164, p.37-39.

 

 

Remarques

  

En famille, seul o

 


28/08/2019
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Grotte de Fontrabiouse

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                      Situation :  Fontrabiouse (66)                                 Durée : 45 min à 1h en visite guidée

                      Développé : 12 000 m                                              Altitude : 1490 m

                      Profondeur : 60 m                                                    Difficultés : marches d'escaliers

 

Lien vers réservation, tarifs et horaires de visite :

 

Site officiel de la grotte de Fontrabiouse

La Grotte de Fontrabiouse est réputée pour être la plus haute d'Europe et de ce fait, la plus froide. Sa température moyenne avoisinne les 9°C de façon permanente sur les saisons. Le choc est donc de taille en période estivale, lorque la température extérieure dépasse les 30°C. Elle se veut ainsi véritable petit eden de fraicheur. A l'inverse, la température y parait bien douce en hiver lorque la neige recouvre le Capcir.

 

Véritable cathédrale de style gothique en raison da la beauté et de la diversité de ses concrétions, elle s'offre au visiteur sans effort au gré d'un cheminement sur deux niveaux reliés par un escalier où la visite se fait dans le sens de la descente. Un éclairage bien étudié permet de contempler les petits joyaux qu'elle abrite en donnant la sensation d'une vraie découverte du monde souterrain au fil des salles que l'on traverse. Au gré de ce parcours féérique, égayée par une multitude de couleurs, on peut admirer le travail du ruisseau qui a mis des millénaires a creuser de la sorte l'épaisse couche de calcaire qui l'entoure. Sans peine, on mesure alors l'infime petitesse que nous avons face aux oeuvres de la nature...

 

Parents et enfants, une visite à ne pas râter en séjournant dans les Pyrénées-Orientales, le réseau étant l'un des plus beaux de France. La fin de la visite pourra smême 'agrémenter d'une petite dégustation de vins et fromages locaux à la boutique de la Grotte. Vous ne serez pas déçus des saveurs gustatives qui sont à y découvrir!

 

La visite du 31/10/2017, en images : 

 

Fiche cavité

 

Localisation

La grotte de Fontrabiouse se situe peu au dessus du village de même nom, accessible par la RD 118 en direction de Puyvalador que l'on evite peu avant l'entrée en prenant la RD 32b sur la gauche.

Des panneaux indicatifs sont présents et dirigent vers le parking de la grotte.

 

La visite guidée durent entre 45 min et 1h. En période estivale, il est préférable de réserver par avance.

 

Equipement

S'agissant d'une grotte entièrement équipé pour le grand public, aucun équipement spéléo n'est à prévoir. Seul un gros pull ou un blouson chaud est conseillé, la température à l'intérieur de la grotte moyennant à 9°C toute l'année.

Topographie

La grotte de Fontrabiouse présente un développé conséquent de 12 km répartis sur cinq niveaux de galeries situés dans un des karstes de l'épais banc calcaire du Dévonien, très ancien, qui forme le célèbre "synclinal de Mérens à Villefranche".

 

Enorme réservoir aquifère, ce réseau, initialement appréhendé simple, s'avère en définitive bien plus complexe qu'un classique karste car formé par le jeu des plissements géologiques conséquents de la chaine pyrénéenne et de la fonte des glaciers sur la région du Capcir, 10 000 ans avant notre ère, ayant apporté de très importants volumes d'eau.

 

Les explorations géologiques menées depuis 40 ans par l' "Entente spéléologique du Roussillon" ont prouvé que la croissance continu des Pyrénées ne se faisait pas sans casse souterraine. En effet, dans le cas de la grotte de Fontrabiouse, l'élévation active du Pic Carlit a créé de nombreuses failles qui ont entrecoupé localement l'épais banc calcaire du synclinal. Les plus importantes de ces failles, au nombre de trois orientées Nord-sud sur près de 4km, ont permis les passages d'eau qui ont étendu la cavité tant dans la verticalité sur plusieurs étages que dans l'horizontalité jusque sous le refuge de la Jassette dans le Val du Galbe où se trouve le Gouffre TQA ("Trou qui Aspire"), amont du réseau. 

 

En aval et au gré des possibilité de passage humain, les explorations menées par l'entrée connue de la Grotte de Fontrabiouse ont permis de dévoiler les 12km de galeries actuellement connues comportant le réseau actif actuel de la rivière souterraine circulant au niveau -5. En amont, les nouvelles explorations du Gouffre TQA, profond de 310m, ont laissé s'ouvrir 1,5km de rivière souterraine supplémentaire, continuité certaine du niveau -5 du réseau aval. Sachant qu'entre ces deux tronçons de galerie basse active, 1,5km n'a pu encore être exploré, on peut supposer, en conservant l'hypothèse d'une continuité de formation sur cinq étages, qu'au plus 7,5km de galeries nouvelles sont encore à découvrir... Moins simple qu'il n'y parait, n'est ce pas!

 

La visite touristique aménagée permet quant à elle de découvrir seulement 1 km de galerie sur les deux niveaux supérieurs reliés par un escalier.  Le premier niveau dévoile un magnifique lac souterrain vert emeraude après 80 m de progression. Les deux niveaux sont très richement concrétionnés et présentent une diversité incoyable et spéctaculaire de formes. Stalactites, stalamites, colonnes, coulées stalagmitiques, gigantesques méduses, draperies, tuyaux d'orgues, disques pour les plus classiques mais également de magnifiques fistuleuses inondant le plafond de cheveux d'anges et surtout de magnifiques aragonites arborescentes, pur joyaux de cette cavité.

 

Déjà relativement longue pour son petit kilomètre, la visite touristique laisse bien imaginer l'étendu du réseau non visitable qui suit et surtout la quantité infinie de richesses qu'il contient... Un vrai joyaux pour les Pyrénées Orientales!

 

Historique

 

La grotte de Fontrabiouse fut découverte de façon très hasardeuse en 1958 dans le cadre d'un chantier d'extraction de marbre bleu en carrière nécessaire à la construction du barrage de Matemale. C'est en effet un tir de mine qui fit apparaitre desu étages de cette cavité spacieuse, mettant ainsi à jour un paysage souterrain richement concrétionné.

 

La découverte étant de taille, la cavité restera réservé aux spéléologues durant 25 ans avant que la commune ne décide de la rendre accessible au grand public et de l'aménager en fonction. Aujourd'hui, une partie de ses galeries abrite également une cave de murissement du vin et une cave d'affinage de fromage dont les produits sont vendus dans la boutique attenante à l'entrée.

 

 

Remarques

  

En famille, seul ou entre amis, ne ratez pas cette visite en passant dans le coin!!

Attention toutefois aux personnes handicapées, la configuration de la cavité n'ayant pu permettre de réaliser les aménagements adéquats, le grotte n'est pas accessible pour ce public.

 


21/08/2019
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Grotte de la Redoute

RETOUR

 

                Situation :  Villefranche de Conflent(66)                 Durée : 1h30 AR

                Développé : 100 m                                                      Altitude : 657 m

                Profondeur : 15 m                                                       Difficultés : vire, petite escalade

 

La grotte de la Redoute, est une idée intéressante pour effectuer une petite exploration rapide au départ de Villefranche de Conflent. Au delà d'une courte approche d'une trentaine de minutes, son entrée masquée de végétation dévoile une jolie galerie calcaire d'environ 100m aux volumes sympathiques, typiquement alluviaux, présentant de nombreuses inclusions cristallines et de belles concrétions.

 

La progression laisse notamment découvrir une orgue notable nichée dans une fracture de belle dimension ainsi qu'une jolie méduse de 80cm, toutes deux bien préservées. Plusieurs stalactites et stalamictes se croisent également mais s'avèrent plus tristement endommagées par l'action de quelques artistes modernes ayant sans nul doute eu plaisir de raffraichir l'histoire géologique du site de leurs tags jusqu'au plafond. Malgré ce fait et l'absence de gourgs ou de colonnes, la cavité reste plaisante pour le passionné!

 

 

La visite du 04/06/2017, en images : 

 

Fiche cavité

 

Localisation

La grotte de la Redoute se situe en bordure du sentier montant au Fort de la Redoute, sur les hauteurs de Villefranche de Conflent.

 

Après s'être garé au parking payant situé à l'entrée de la cité, côté Prades, emprunter le sentier PR montant à la Redoute. Au croisement, partir à gauche en direction des lacets. L'entrée de la grotte se trouve peu après le ravin sur la droite en bord de sente.

 

Compter environ 35 min d'approche et 30 min de visite. 
 

Equipement
 
Frontale et casque uniquement.
 
Pour les novices, une corde de 10m peut s'envisager pour sécuriser les passages plus délicats, notamment la vire.
 
Topographie

La grotte de la Redoute présente une galerie large horizontale de formation calcaire incluant des concrétions cristallines. Son développé est estimé à une centaine de mètres.


Sur son linéaire, prudence à l'abord d'un effondrement profond qu'il faut dépasser par une vire glissante non équipée. Environ 50 m après l'entrée, il est possible d'explorer deux courts boyaux étroits de bon pendage qui mènent à une petite salle suspendue. Les deux sont facilement accessibles par une petite escalade dans les concrétions sans grande difficulté.

 

Dans l'ensemble, on progresse sur un sol très sec surtout en fond de galerie. Toutefois, une forte humidité est présente dans les boyaux étroits, alors plus glissants.

 

Remarques

  

Il est conseillé d'éviter de visiter cette cavité en période d'hibernation des chauve-souris, soit entre la fin octobre et la mi-avril, pour éviter de les déranger. 

 

Afin de stationner aisémment, il est préférable d'utiliser les parkings payants situés à l'entrée de Villefranche de Conflent. Le prix reste raisonnable et permet même, après l'exploration, de visiter la forteresse et ses petits commerces.

Pour les économes, attention aux contraventions en dehors de leurs périmètres.

 


21/08/2019
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Grotte des Ratas Paneras ou Rats Pameras

RETOUR

 

                      Situation :  Taulis (66)                                             Durée : 25 min AR

                      Développé : 35 m                                                     Altitude : 544 m

                      Profondeur : 10 m                                                    Difficultés : aucunes

 

C'est en consultant la liste des cavités du Département des Pyrénées-Orientales du BRGM que je découvre cette cavité et sa proche voisine, la grotte de Crouanques. Bien évidemment comme à chaque découverte littéraire, l'envie d'une exploration se veut irrésisitible... Donc direction la longue route aussi tortueuse qu'étroite qui mène à Taulis, GPS en main afin de localiser au mieux les entrées. En définitive, on se gare quasiment au droit des deux cavités qui se trouvent à moins de 10 m de part et d'autre de la route.

 

La journée est chaude mais fort heureusement, peu d'effort sont à fournir pour parvenir devant le porche aux deux entrées de la Grotte de Ratas Paneras situé au pied d'une barre rocheuse qui surplombe la route. Une fois à l'intérieur, on mesure vite l'importance de l'effondrement du plafond au beau milieu de ce qui fut une vaste salle. On se raviera du parallélisme isocèle presque parfait que ce dernier forme avec sa voûte mère et du cheminement étriqué à suivre à sa base.  Presque aucunes concrétions dans ce genre de galerie, qui, de part sa configuration, laisse imaginer une occupation humaine en des temps lointains. Du moins cette grotte en a toutes les qualités bien qu'aucunes fouilles allant en ce sens n'est été entreprise pour le justifier. Cela restera donc une hypothèse que peut être un récit littéraire ressorti des abîmes d'une bibliothèque confortera un jour.

 

La visite du 17/07/2019, en images : 

 

Fiche cavité

 

Localisation

La grotte de Ratas Paneras se situe en bordure de la RD618 à environ 1,3 km du village de Taulis en provenance d'Amélie les Bains. Son entrée s'ouvre dans une barre rocheuse masquée de quelques chênes verts, à juste 5 mètres au dessus de la route, en rive droite du Correc de Santà Agnès. Cette cavité se situe une trentaine de mètres au dessus de la grotte de Crouanques ce qui laisse supposer qu'elles font partie d'un même réseau.

 

Compter environ 3 min d'approche et 20 min de visite. 

Equipement

Frontale uniquement.

Topographie

La grotte présente un grand porche d'entrée entrecoupé par l'effondrement d'un gros bloc rocheux qui offre dorénavant deux entrées de part et d'autres de sa masse.

 

En effet, cette grotte n'est en fait qu'une vaste salle quasiment triangulaire totalement encombrée en son centre par un effondrement conséquent du plafond. Il est possible de se déplacer sur la "ligne de crête" que forme cet amas de roches en surplombant d'environ 6 à 8 m le cheminement circonférentiel formé tout autour. Sur ce cheminement, on retrouve des boyaux latéraux plus ou moins étroits qui prolongent la cavité d'une vingtaine de mètres.

 

A noter également une différence de niveau entre les cheminements "circonférentiels" partant des deux entrées et se rejoignant en fond de cavité au biais d'un grand toboggan ou quelques vestiges de stalagmites s'observent.

 

 

Bibliographie

 

  • Liste des cavités du département des Pyrénées Orientales - Henri Salvayre 
  • Inventaire départemental des cavités souterraines (hors mines) des Pyrénées-Orientales - Rapport final - BRGM/RP 58598, avril 2010

 

 

Remarques

  

L'effondrement central de la cavité est relativement spectaculaire. Il offre une perpective isocèle parallèle presque parfaite entre les pentes de la masse rocheuse décrochée et celles de la paroi socle d'origine, comme un jeu de légo qui s'emboite merveilleusement.

 


17/07/2019
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